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La mairie de Paris lance un “site pétition” sur lequel elle invite les internautes à soutenir sa prochaine candidature à la création de la nouvelle extension .paris.

Le projet de la future extension .paris repose désormais en partie sur la motivation des internautes. La mairie de Paris lance en effet un site : www.soutenonspointparis.fr chargé de recueillir les signatures de tous ceux, particuliers comme entreprises, qui souhaitent pouvoir enregistrer un jour des noms de domaine se terminant par .paris. Slogan du site : Un point, ça change tout.

« Dès aujourd’hui, nous devons tous nous mobiliser pour rendre la création du « .Paris » incontournable. Cet appel concrétise notre mobilisation collective. Soyons les plus nombreux possibles à signer la pétition en faveur de la création du .Paris », explique sur ce site la mairie de Paris qui pour convaincre les internautes rappelle 10 bonnes raisons de soutenir sa candidature.
Pour les entreprises, le .paris permettrait notamment de mettre en avant une certaine proximité et de personnaliser certains services ou produits qu’elles proposent grâce à la disponibilité de nouveaux noms de domaine qui leur permettront de s’adresser spécifiquement à la clientèle parisienne : nom-de-l-entreprise.paris.

C’est en février 2010 que la mairie de Paris devra défendre son projet d’extension que la décision de l’Icann prise en juin 2008 de libéraliser les noms de domaine rend possible (*).
Les aspects techniques du projet ne devraient à priori pas poser de problème puisque la mairie a décidé fin septembre d’en confier la responsabilité au groupe Afnic-Core : deux partenaires qui ont déjà l’expérience de la gestion des noms de domaine en .fr (Afnic) et de l’extension catalane .cat (Core).
C’est donc sur la viabilité économique de son entreprise que la mairie parisienne devra convaincre et elle compte pour y arriver sur l’engouement des internautes dont les signatures pourraient refléter le potentiel de développement de la future extension.

Mercredi 9 décembre, jour de lancement du site, la pétition en ligne comptait déjà plus d’une centaine de signatures aux alentours de 14h30.

 

(*) A Paris, à l’occasion de sa 32ème réunion annuelle, l’Icann : l’organisme de régulation d’internet, a en effet décidé d’ouvrir à d’autres acteurs la possibilité de proposer de nouvelles extensions génériques.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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