Noms de domaine : ce qui va changer

La réunion de l’ICANN du mois de juin dernier a abouti à plusieurs grandes avancées à propos des noms de domaine. Récapitulatif des mesures qui ont été prises.

Libéralisation des noms de domaine

Les extensions des noms de domaines seront libéralisées, c’est-à-dire qu’il sera théoriquement possible de créer les extensions que l’on désire comme le .amour, le .songes… Cette libéralisation sera effective à la fin de l’année 2009.

Cette nouvelle était attendue car il y a en effet un énorme potentiel à exploiter. De plus, d’ici 2011, les 4,2 milliards d’adresses que peut contenir le protocole technique IPv4 seront réservées. Il était donc impératif d’élargir l’offre.

Cependant, cette annonce soulève de nombreuses questions, qui devront être réglées avant que ces changements ne soient mis en place. En effet, comment stopper les dérives ? Comment éviter les .haine et autres extensions farfelues? Et il va aussi falloir tenir compte des cultures de chacun, des choses qui paraissent irrespectueuses dans certains pays et ne le sont pas forcément dans d’autres, et vice-versa.

Des centaines de personnes seront mandatées pour gérer ces extensions, mais on ne sait pas encore comment l’ICANN va gérer ces nouveaux venus. Et comment seront-ils surveillés ? Toutes ces questions expliquent le délai de mise en place de ces changements.

Il n’est néanmoins pas sûr que les dérives soient très nombreuses car pour créer une nouvelle extension, il faudra surmonter un obstacle de taille : l’argent. En effet, selon plusieurs estimations, créer une nouvelle extension coutera au bas mot 100 000 $. Libéralisation, oui, mais pas pour tout le monde !

2. De nouveaux alphabets

La fin du monopole de l’alphabet latin

A partir du 1er trimestre 2009, il sera possible d’avoir des noms de domaines et des extensions dans des alphabets autres que l’alphabet latin (en alphabet cyrillique, en chinois, en grec…).

Après une forte résistance des pays anglo-saxons, Internet s’ouvre donc enfin au monde entier. Cependant, ces noms de domaine ne seront pas accessibles à tous. En effet, il faudra disposer du clavier adéquat.

Pour en savoir plus

Les noms de domaines revoient leur alphabet

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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