Libéralisation des noms de domaine: l’ICANN écoute et rassure

Le projet de lancement et de commercialisation de nouvelles extensions de noms de domaine par l’ICANN a provoqué un tollé général chez les professionnels comme chez les clients du secteur. L’ICANN a écouté, pris en compte les remarques ou craintes et propose de nouvelles solutions.

Des inquiétudes fondées et des risques émergents

Les principales craintes des entreprises et marques sont la multiplication des actes de squatting, les possibilités étant étendues avec la création de ces nouvelles extensions, l’augmentation du budget de leur poste « Protection de marque », voire l’entrée de nouveaux acteurs de noms de domaine peu regardants sur les critères d’attribution.

La grogne des professionnels du secteur, elle, semble surtout venir des frais de création et de gestion d’une nouvelle extension, d’un manuel de procédures qu’ils estiment incomplet et des dérives possibles dues à l’ouverture des noms de domaine.

Des réponses qui visent à rassurer l’opinion publique

Pour répondre aux consultations publiques lancées l’an dernier, l’ICANN revoit plusieurs points:

  • Un différé de 3 mois dans l’exécution du calendrier des actions pour prendre le temps de bien vérouiller le processus;
  • Des mesures de protection renforcées pour les détenteurs de noms et de marques (comme la possibilité d’édicter des listes blanches de noms de domaine impossibles à déposer;
  • Des baisses de tarifs de cotisations annuelles pour les gérants de nouvelles extensions, grâce en partie à la remise en cause provoquée par DotCities;
  • Des éclaircissements sur le projet de façon à renforcer la stabilité du système des noms de domaine

Prochain Rendez-vous de l’ICANN à Mexico entre le 1er et le 6 mars prochain sur ces questions et sur un possible rapprochement ICANN / motivations du nouveau président Obama

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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