Histoire des marques, développement et protection

L’Histoire des marques nous prouve à quel point la mode revient toujours aux sources quelques soient les stratégies. Aujourd’hui, déposer un nom de marque est une question de développement mais également de protection.

Lorsque les premières marques sont apparues, il était stratégiquement intéressant d’inclure dans sa marque une référence à sa région (ex : Le Petit Marseillais, BN, Saint Emilion) ou à son identité (patronyme : Citroën, Chanel, Michelin). Puis les entreprises ont grandi et se sont développées à l’internationale. La mondialisation a imposé l’anglicisation des noms, on a misé sur la facilité de prononciation et on a raccourci les noms pour les mieux les faire connaître. Les acronymes sont apparus (LU, LVMH, EDF).

2. Créativité et valorisation de l’entreprise

L’apparition d’Internet a bouleversé la donne. Les noms sont reconnus pour leur créativité et l’innovation qu’ils impliquent, puisqu’ils sont uniques (Microsoft, Sony, Virgin) ces noms sont faciles à protéger. Alors les choix de nom de marque sont devenus plus classiques et même descriptifs (Orange, Chocobon, Youtube). Les noms de famille reviennent à la mode (Bouygues, Tata, Ikéa) et on favorise les noms de marques signifiant un métier (ChronoPost, Nouvelles Frontières, La Laitière). De plus en plus de société se créent sur un simple nom de domaine et une extension en .fr, .com, .eu… (Société.com, Amaguiz.com, Aquarelle.com). Des noms simples, mémorisables et dont la publicité peut être réduite tant ils persistent dans les mémoires. On en revient donc aux noms descriptifs simples (Seloger.com, AirCaraïbes.com, Libbre.fr).  Le nom représente le style de vie et valorise l’entreprise, pour cela il faut créer une image de marque. Il faut vendre des valeurs, de l’opportunité, du rêve, de l’inaccessible tout en veillant à tenir les promesses. En résumé, le nom d’une marque doit être simple, évident, court, facile à prononcer dans les langues ciblées, mémorisable et faisant référence au public ciblé ou à la zone ciblée.

3. Les dépôts de marque se multiplient

Les noms sont de moins en moins disponibles. Dès qu’il est crée le nom doit être protégé. Il faut vérifier sa disponibilité dans les pays ou l’entreprise souhaite se développer et vérifier si les extensions de noms de domaine sont libres afin de créer des sites web nationaux. Etape suivante, il s’agit d’enregistrer le nom en tant que marque et en tant que nom de domaine pour éviter que la concurrence ne profite de la marque à vos dépends. Le cybersquatting, les imitations, ou les usurpations d’identité sont nombreuses et néfastes pour l’entreprise. Dès que le nom est déposé, enregistré et réservé pour un nombre d’années renouvelables, on peut commencer à élaborer la stratégie marketing autour de la marque pour la pérenniser et lui donner de la valeur.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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