Lehman Brothers collector !

Si le monde de la haute finance a perdu la tête depuis longtemps, certains l’ont gardée solidement fixée à leurs épaules. La crise qui frappe violemment les banques d’affaires depuis la rentrée a généré quelques phénomènes qui provoquent parfois le sourire. Sur le mode « tout va très bien madame la marquise », des employés de la Lehman Brothers ont ainsi, sitôt la faillite annoncée, mis aux enchères sur internet des objets aux couleurs de leur ancienne entreprise.

Lorsque le gouvernement américain a annoncé qu’il laisserait la Lehman Brothers, un des plus grands établissements financiers de Wall Street, faire faillite, des remous considérables ont secoué le monde boursier. « Lâchée aux lions », la Lehman s’est vite retrouvée dépouillée de ses atours : la Barclays a racheté le nom, une partie des actifs (près de 10 000 employés sur les 26 000) et l’immeuble du siège social de la Lehman. Quant au matériel de bureau ? Il s’est retrouvé sur Ebay !

En effet, à peine deux jours après l’annonce de la banqueroute, près de 300 objets aux couleurs de la Lehman ont été mis en vente aux enchères…
Etaient proposés à la vente aux enchères, pèle mêle, des tasses à café, des tapis de souris, des crayons, des kits de survie, des ballons, des clubs de golf et même des boîtes à cigare estampillées Lehman Brothers ! On a même vu passer plusieurs noms de domaine tels le très parlant « thefalloflehman.com » (lachutedelehman) qui s’est échangé à plus de 1 000 $ !

Se sont également échangés sur Ebay.us des titres datant du début du siècle, des thermos, des polos, des vieux t-shirts, des sacs de sport… De quoi se constituer une garde robe Lehman Brothers et « faire le beau pour Halloween » !
Une blague de potache en regard de l’énorme discrédit que cette faillite fait peser sur le monde financier ou en comparaison du désastre boursier qui a suivi l’annonce de la faillite de la fameuse banque d’affaire…

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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