Qui veut du .tel ?

L’aftermarket ou second marché du .tel est ouvert et de belles transactions semblent se réaliser. Storage.tel vient de permettre d’établir un nouveau record autour des 4000$, signe que la jeune extension et son développement inspirent confiance.

La jeune extension .tel commence à faire l’objet de belles transactions sur le second marché des noms de domaine. Après Hire.tel qui s’est négocié à plus de 2000€ (3000$) en avril dernier, le nom de domaine Storage.tel vient de partir pour près de 3000€ (3950$), établissant un nouveau record pour l’extension.

Ces reventes sont plutôt bon signe. Elles indiquent que le développement du .tel inspire confiance. En effet, derrière ce type de noms de domaine, pas d’exploitation d’un site internet au sens où on l’entend généralement, mais plutôt une architecture relativement formatée type “carte de visite virtuelle”. La valeur d’un nom de domaine est généralement évaluée sur le potentiel de trafic qu’il peut drainer et donc sur la visibilité qu’il pourrait éventuellement offrir à des annonceurs l’ayant choisi pour héberger leurs liens commerciaux. Pour un .tel, ce n’est pas le cas. Ce qui est recherché c’est la possibilité de bien figurer dans un annuaire universel : si possible avec une entrée correspondant à l’intitulée de sa marque et une autre illustrant la nature de ses activités par un terme générique connu et fréquemment utilisé par tous. Storage.tel aura ainsi probablement été racheté par quelqu’un souhaitant assurer la promotion d’une entreprise proposant des solutions de stockage (données virtuelles, biens physiques…).

L’extension .tel a été lancée en mars et dans les prochains mois, ce genre de transactions pourrait se multiplier. Le site spécialisé d’enchères : domainauctions.com répertorie des annonces de propriétaires de .tel demandant plus de 200 000$ pour des noms de domaine en .tel… Sans atteindre de telles sommes pour lesquelles personne ne semble aujourd’hui prêt à mettre la main à la poche, certaines reventes de .tel pourraient grimper à des montants plus élevés que les 3950$ de Storage.tel.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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