Marathon engagé pour le .paris

Après la course à la candidature aux prochains Jeux Olympiques, Paris entame maintenant son « marathon » pour obtenir sa propre extension de nom de domaine en 2010: le .paris. Tout comme d’autres métropoles, c’est tout naturellement que notre capitale mise sur les noms de domaine comme sur un marché d’avenir. Point sur l’avancement du dossier.

L’adjoint au maire, selon des sources AFP, a confirmé que la ville de Paris déposerait en février prochain un dossier de candidature auprès de l’ICANN pour sa propre extension de nom de domaine: le .Paris.

Si le processus suit son cours comme prévu, la capitale française devrait pouvoir disposer de son .paris dès le premier semestre 2010 et l’extension nouvellement créée pourrait se destiner aux entreprises, particuliers et établissements publics de type collèges, lycées, etc.

2. Des ombres noires au tableau?

Cependant, Paris a rejoint un GIE (Groupement d’Intérêt Général) formé de 4 autres grandes villes (Barcelone, Berlin, Hambourg & New York), et ce, dans le but de faire pression sur les tarifs plus que prohibitifs de l’ICANN, actuel gestionnaire d’Internet et des noms de domaine.

Dotcities, de son nom, a d’ailleurs récemment envoyé un courrier à l’ICANN et compte bien faire baisser les tarifs de dépôt de dossier et la cotisation annuelle pour la gestion d’une extension de nom de domaine en tant que registre. Soit passer de 137 000€ à un peu plus de 38 000€ pour les frais de dossier et de 57 000€ à environ 11 500€ pour la redevance annuelle. Les négociations peuvent donc commencer.

Si Dotcities engage ainsi les pour-parlers, c’est que l’ICANN semble se rémunèrer plus que grassement sur chaque nom de domaine déposé dans le monde, activité qui lui rapporte chaque année 95% de son chiffre d’affaires. Plutôt pas mal quand on sait que l’ICANN est par définition une association a but non lucratif CQFD…

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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