Ce projet a pour but de placer la France parmi les grandes nations numériques en 2012. Eric Besson, secrétaire d’état chargé de la Prospective, de l’évaluation des politiques publiques et du développement de l’économie numérique, a eu la lourde tache de gérer ce dossier, et il a présenté mi-octobre les mesures présentées. Et sur les 150 actions, plusieurs sont relatives aux noms de domaines.
- L’accord qui place l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), dont le siège est aux Etats-Unis, comme gestionnaire du système des noms de domaine prendra fin en septembre 2009. Ce sera ainsi une formidable opportunité pour l’Europe et la France de prendre des responsabilités en matière de noms de domaine, afin que l’ICANN devienne véritablement une institution internationalisée.
- L’une des mesures du plan de développement de l’économie numérique est de développer l’internationalisation des noms de domaine, à savoir soutenir la mise en place de noms de domaine du style .paris, .london, .andalousie…
- France Numérique 2012 veut aussi œuvrer pour la mise en place d’une association internationale chargée de sécuriser Internet, afin de parer à toutes les attaques. Cet été, une faille a été découverte mais a été réparée à temps. Car dans le cas contraire c’était la totalité d’Internet qui s’écroulait… Or, seuls les Américains pouvaient gérer ce problème, et l’ont fait. D’où l’urgence que chaque état soit en mesure de combler les brèches qu’il repérera lui-même.
- Enfin, comme les adresses Internet Protocol Version 4 (IPV4) ne vont bientôt plus être en nombre suffisant, le déploiement de l’IPV6 va bientôt être mis en place, et il sera important que la France y participe.