Ou en est le .cn ?

Alors qu’elle était en pleine expansion et qu’elle affichait un succès fulgurant en Chine et dans le monde entier, le registre du .cn a durcit les conditions d’enregistrement de son extension chinoise il y a près d’un mois.

Jusqu’alors ouverts à tous et sans restriction aucune, le 11 décembre 2009, le registre chinois annonçait le renforcement de la sécurité des enregistrements des noms de domaine en .cn, en n’autorisant que les dépôts provenant des personnes morales et sous certaines conditions :
– justifier de leur identité par un document signé et tamponné, accompagné d’une copie du Kbis ainsi que d’une pièce d’identité du contact dans les 5 jours suivant le dépôt.

A peine un mois plus tard, le 6 janvier 2010, la Chine insiste de plus belle en excluant les bureaux d’enregistrement étrangers du système d’enregistrement de noms de domaine sous l’extension chinoise, sauf pour les renouvellements.

Assainissement du réseau internet Chinois,  lutte contre la pornographie, ou même décision émanant du gouvernement, sont autant de raisons évoquées et pouvant justifier de la fermeture de l’extension.

D’un point de vue positif, cette restriction d’enregistrement va directement entrainer la perte de puissance du système de slamming, en vogue sur l’extension chinoise mais en contrepartie, risque également  de faire chuter l’attractivité du .cn, aux yeux des étrangers et des personnes physiques chinoises.

Selon le China Daily, totalement conscient des conséquences d’une telle décision, Monsieur Qi Lin, le directeur adjoint du  China Internet Network Information Center (CNNIC), a récemment évoqué dans un communiqué de presse, que dans une optique d’assouplissement des conditions actuelles d’enregistrement des noms de domaine en .cn, les personnes physiques locales pourraient se voir ré autoriser l’accès au dépôt mais  sous certaines conditions.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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