Nom de domaine, un peu d’explications techniques

Le nom de domaine joue un double rôle. Il a une fonction d’identification que les internautes et les entreprises par exemple ont bien compris pour attirer de la clientèle sur le web, mais il a aussi un rôle technique, celui de l’adressage. Il permet de relier simplement un ordinateur à un site internet sans s’encombrer de l’adresse IP particulièrement difficile à retenir. Explications sur la façon dont est conçu son libellé.

Un nom de domaine correspond à l’adresse IP d’un ordinateur qui permet de le localiser sur internet. Il identifie un site et permet de le retrouver plus facilement sans avoir à mémoriser l’adresse IP qui est généralement constituée de 4 nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points.
Un nom de domaine comporte un radical et une extension.

Le radical

Le radical est constitué d’une suite de lettres et/ou de chiffres qu’il est possible de séparer par un tiret.
Le nombre de caractères doit le plus souvent être compris entre 3 et 63.
Le radical peut contenir le nom de la marque ou de l’entreprise, un terme générique en relation avec l’objet du site ou avec l’activité de l’entreprise, un nom patronymique d’un particulier…

Selon les registres (les organismes qui gèrent les extensions des noms de domaine : lire page suivante), certains radicaux sont interdits à l’enregistrement. L’Afnic, qui gère les noms de domaine en .fr, les restrictions sont nombreuses. Elles comptent notamment certains termes dont il pourrait être fait une utilisation douteuse sinon immorale : “viol”, “nazi” ou encore “satan” par exemple.

Avec extraits du Livre Blanc de Viaduc sur les noms de domaine et les marques

2. Noms de domaine et extensions génériques

Une extension termine un nom de domaine. Il en existe de deux types : les extensions génériques et les extensions géographiques.
Chaque extension est gérée par un “registre”, un organisme chargé de tenir à jour des bases de données relatives aux noms de domaine déposés dans l’extension qu’il supervise. VeriSign est le registre de deux extensions majeures : le .com et le .net. En France, c’est l’Afnic qui gère le .fr..

Les extensions génériques (gTLD’s)

Elles sont composées de 3 lettres ou plus et indiquent l’objet du site internet.
Les plus populaires sont le .com qui désigne le commerce et le .net pour l’internet. Mais, il en existe de nombreuses autres comme le .org pour les organisations, le .info pour les sites dédiés à l’information, le .biz pour les affaires, le .name pour les particuliers…
Ces extensions peuvent être libres ou au contraire réservées à des organismes : le .int est dédié aux organisations internationales, le .museum aux musées et associations culturelles. Les extensions .berlin et .paris actuellement en projet devraient être réservé aux internautes pouvant justifier d’un lien avec les villes que ces extensions désigne (conditions toutefois relativement peu restrictives).
Il existe une quinzaine d’extensions génériques, mais de nouvelles devraient rapidement voir le jour dans le cadre de la libéralisation des extensions.

 

Avec extraits du Livre Blanc de Viaduc sur les noms de domaine et les marques

3. Noms de domaines et extensions géographiques

Les extensions géographiques (ccTLD’s)

Généralement composées de 2 lettres, elles sont associées à un pays. Elles peuvent être libres (comme le .be pour la Belgique, le .es pour l’Espagne, le .ch pour la Suisse) ou réservées aux personnes résidant ou ayant une adresse postale dans le pays concerné (comme le .fr pour la France, le .de pour l’Allemagne, le .eu pour l’Union Européenne…).

Il existe environ 250 extensions géographiques.

D’après des chiffres publiés par Verisign en septembre 2009, les enregistrements d’extensions géographiques progresseraient plus vite que ceux dans des extensions génériques : 14% sur un an contre 7%.

 

(Avec extraits du Livre Blanc de Viaduc sur les noms de domaine et les marques)

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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