Domain tasting, la fin des excès dans l’évaluation du potentiel d’un nom de domaine

Il va falloir trouver une autre solution que le domain tasting pour évaluer le potentiel d’un nom de domaine. La mesure prise par l’ICANN pour sanctionner les retours abusifs de noms de domaine dans le cadre de l’Add Grace Period a montré son efficacité chez les bureaux d’enregistrement qui l’ont appliqué. C’est ce que révèle un rapport de l’ICANN paru mi-août.

 

Le “domain tasting” désigne une pratique qui consiste à réserver une multitude de noms de domaine et d’en tester le potentiel pendant les 5 jours de l’Add Grace Period (AGP) : le délai de rétractation prévu par l’ICANN.
L’entreprise ou la personne qui a déposé les noms de domaine demande ensuite le remboursement d’une partie de ses transactions, avant l’expiration de l’AGP, pour ne conserver que ceux qui génèrent le plus trafic et qui représentent donc le meilleur retour sur investissement.

En juin 2008, l’ICANN a décidé de durcir les conditions de l’AGP pour limiter les abus. En effet le “domain tasting” peut donner lieu à l’enregistrement simultané de plusieurs milliers de noms de domaine et les procédures de remboursement représentent un certain coût. Ainsi, l’autorité de régulation de l’internet avait annoncé que si la quantité de noms de domaines retournés dépassait un certain seuil ou une certaine proportion du nombre total initialement déposés (au cours d’un même mois), les abus seraient facturés.

Une initiative particulièrement efficace puisque d’après un rapport publié la semaine dernière (mercredi 12 août 2009) par l’ICANN, elle aurait permis de réduire de plus de 99% les excès de résiliation dans le cadre de l’AGP chez les bureaux d’enregistrement ayant mis la mesure en application. Une régression mesurée sur la période de juin 2008 à avril 2009.
L’outil marketing d’évaluation que représentait le domain tasting semble donc voué à disparaître.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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